Dieu existe, ils l'ont rencontré !

Comment vaincre le péché

22 juin 2021

Marc

Si nous sommes devenus chrétiens, nous avons confié notre vie à Jésus qui, par son sang, nous purifie de nos fautes et nous donne accès à la communion avec le Père Céleste. 
 
Mais est-ce que nous savons ce que Père attend de nous  ? Qu’est ce que Dieu attend des hommes et des femmes qui ont été sauvés  ? 
 
Nous lisons dans Éphésiens 1.5-6  :  «  Dieu nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu’Il nous a accordée en son bien aimé  ». Plus loin, au verset 12, il est encore dit  : «  En Lui, nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de Celui qui opère toutes choses selon le conseil de sa volonté, afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d’avance, avons espéré en Christ  ». Plus loin il est encore parlé «  de la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire  ». 
 
Nous pouvons donc dire que l’un des aspects de notre vocation est de louer le Seigneur, en plus de travailler dans son œuvre pour sauver les perdus et construire son église. 
 
Nous lisons maintenant le Psaume 29, verset 1  : «  Adorez le Seigneur avec des ornements sacrés  ». Certaines traductions disent  : «  en ayant revêtu un vêtement de sainteté  » ou «  parés de sainteté  ».
 
Cela nous montre que nous ne pouvons pas venir dans la présence de Dieu pour Le louer n’importe comment. Le Lévitique nous décrit dans le détail comment les différents sacrifices, les holocaustes devaient être réalisés, et les règles que Moïse avait données étaient très strictes. Nous nous rappelons aussi l’épisode rapporté dans le deuxième livre de Samuel, au chapitre 6.
 
David a voulu transporter l’arche de l’alliance à Jérusalem, sa nouvelle capitale Jérusalem. L’arche a été préparée, un cortège s’est formé avec la louange et les instruments, mais Uzza, l’un des fils de Abinadab a saisi l’arche qui menaçait de tomber. Il nous est dit que la colère de l’Eternel s’est enflammée contre lui, que Dieu le frappa et que Uzza mourut là, près de l’arche de Dieu. Bien sûr les choses sont différentes maintenant car nous sommes dans la nouvelle alliance. Mais, cette histoire difficile à comprendre, nous enseigne.  
 
Elle nous montre, que, si nous sommes appelés à louer le Seigneur, nous ne pouvons pas le faire n’importe comment. Nous devons être revêtus de sainteté, comme le dit le Psaume 29. Qui dit sainteté dit bien sûr séparé du péché. Nous sommes donc appelés à venir vers Dieu et à accomplir ce pour quoi Dieu nous a prédestinés, c’est-à-dire servir à la louange de sa gloire comme le rappelle Paul dans l’épitre aux Éphésiens en étant revêtus de sainteté, donc sans péché  ! 
 
J’aimerais juste mentionner un des aspects des sacrifices qui étaient présentés, en parlant du parfum qui était brûlé sur l’autel, comme nous le dit Exode 30.7, un parfum particulier qui devait brûler à perpétuité devant l‘Eternel. La composition de ce parfum était spéciale, elle ne pouvait être utilisée pour un autre usage. Elle représente comme le dit Apocalypse 8.3 «  les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est sur le trône  ». Ce parfum spécial nous montre qu’il y a une mise à part nécessaire pour louer Dieu et pour s’approcher de Lui. 
 
J’aimerais maintenant revenir à la question du péché  ! et il est important de savoir comment nous traitons le péché  ! Pouvons-nous y résister, ou disons-nous  : «  je suis sur la terre, je ne suis pas parfait, et donc parfois je pèche  » ! Est-ce vraiment ce que nous dit la Parole. Peut-on vivre sans pratiquer le péché  ? Et qu’est-ce que le péché  ?
 
Je vous invite à relire Romains 1.18-24 qui nous montre comment l’homme se détourne de façon consciente de la volonté de Dieu pour laisser libre cours à sa convoitise. Le verset 21 dit  : «  ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ils ne Lui ont point rendu grâce  ». Nous retrouvons la même exigence de Dieu à être glorifié  ». Samuel, le juge en Israël a dit au peuple  : «  Ne vous détournez pas, sinon vous irez vers des choses de néant, qui n’apportent ni profit ni délivrance, car ce sont des choses de néant  ». 1 Samuel 12.20-21. Le péché consiste à se détourner de Dieu, à Le renier et à aller vers les choses de néant  !
 
La première épitre de Jean, dont nous avons déjà abordé certains points, nous parle de la façon dont nous devons traiter le péché et se termine par l’importance de l’amour qui est le signe de notre appartenance à Dieu. 
 
1 Jean 1.5-6  nous dit :  «  la nouvelle que nous avons apprise de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière et qu’il n’y point de ténèbres en Lui. Si nous disons que nous sommes en communion avec Lui et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le sang de Jésus son fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de  péché, nous nous séduisons nous-mêmes et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité ». 
 
Une première affirmation importante dans ce texte  : «  Dieu est lumière et il n’y a point de ténèbres en Lui  ». Si nous sommes dans les ténèbres, nous ne pouvons être en communion avec Dieu. C’est déjà ce que nous avons vu quand nous avons parlé de la louange. Dieu est saint, nous ne pouvons le connaitre que si nous sommes purifiés. Et la façon dont Dieu nous purifie est de croire en l’efficacité du sang de Jésus pour nous. 
 
Mais sommes-nous vigilants sur la façon dont nous menons notre vie  : même si nous n’arrivons pas toujours à vaincre le péché, désirons nous le faire  ?
 
Et Jean continue avec cette affirmation extraordinaire du chapitre 3.9  : «  Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui  ; il ne peut pécher parce qu’il est né de Dieu  ». Lorsque l’on lit cela, on respire un grand coup et on se dit «  oui peut-être  !  » Le terme semence utilisé ici est fort, c’est le même mot qui est utilisé en grec pour le sperme. Nous sommes fils et filles de Dieu, de la même nature que Lui. 
 
Pourtant Jean, au chapitre 1.8-10, 2.2 nous a dit  : «  Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous le faisons menteur et sa vérité n’est point en nous. Mes petits-enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ le juste. Il est lui-même la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier  ». 
 
Ce n’est pas moi qui vais vous dire quels sont vos péchés, mais je crois simplement que chacun doit se placer devant Dieu et Le laisser examiner notre vie, afin que nous soyons comme Il le veut, que notre louange soit belle et agréée de Lui et que notre vie soit à sa gloire. Soyons attentifs à ce que la Parole nous dit, laissons le Saint Esprit nous sonder, écoutons sa voix dans le secret de notre cœur, car Il désire nous faire grandir dans notre communion avec Lui. Et je crois qu’il est possible d’avoir une vie sanctifiée par Lui, même sur cette terre. Dieu nous en donne les moyens et c’est ce qu’Il attend de nous. 
 
Maintenant que nous avons établi l’importance de se séparer du péché, je voudrais que nous puissions faire une différence entre justification et sanctification. 
 
La justification  : Romains 5.1  :  «  Étant justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu  ». La justification est une grâce, une œuvre de Dieu en notre faveur qui nous permet de d’avoir la paix avec Dieu. Nous n’avons rien mérité, «  Ils sont gratuitement justifiés par la grâce de Dieu  » dit Romains 3.24.
 
C’est même un acte juridique que Dieu accomplit à notre égard  : « Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient, et qui subsistait contre nous, et il l’a éliminé en le clouant à la croix  ; il a dépouillé les autorités, et les a livrés publiquement en spectacle, en triomphant d’elle par la croix  » nous dit Colossiens 2.14-15. C’est l’œuvre de Dieu en notre faveur, c’est la grâce gratuite que Dieu nous offre car il nous aime. Pas de mérite, rien à payer, rien à faire, pas de contritions à cause du péché, simplement croire que le sacrifice de Jésus est suffisant pour que notre relation avec Dieu soit rétablie. La justice nous donne la capacité de nous tenir devant Dieu, sans culpabilité, comme si le péché n’avait jamais existé. C’est un acte accompli une fois pour toute pour nos vies, par Jésus sur la croix. 
 
Maintenant nous parlons de la sanctification.
Nous lisons 1 Thessaloniciens 4.3  :  «  Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification, que vous vous absteniez de la débauche  ». Quelle différence entre les deux  ? Au verset 7 «  Dieu ne nous a pas appelé à l’impureté, mais à la sanctification  ». Hébreux 12.14  :  «  Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle nul ne verra le Seigneur  ». 2 Timothée 2.21  :  «  Si donc quelqu’un se conserve pur, en s’abstenant de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maitre, propre à toute bonne œuvre  ».
 
La sanctification est un processus personnel, que nous décidons d’accomplir par une décision ferme, un chemin par lequel nous passons, pour être comme le dit le texte de Timothée, un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maitre, propre à toute bonne œuvre. Nous avons été justifiés par le sacrifice de Jésus Christ, maintenant nous apprenons chaque jour à achever notre sanctification dans la crainte de Dieu comme le dit 2 Corinthiens 7.1  :  «  Ayant donc de telles promesses, bien aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Christ  ».
 
Nous sommes esprit, âme et corps, nous avons besoin de laisser le Saint Esprit travailler en nous pour venir guérir tout ce qui a besoin de l’être en nous, de nous séparer de ce qui pollue notre relation avec Dieu. Nous devons apprendre à faire des choix justes dans nos vies et ne pas ouvrir des portes à l’ennemi. Nous sommes séparés du mal, devenus saints, c’est-à-dire mis à part.
 
1 Pierre 1.17  :  «  Puisque celui qui vous a appelé est saint, vous aussi soyez saints, dans toute votre conduite  ». Et ne croyons pas que ce chemin est difficile. 1 Jean 5.3 nous dit  : «  Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements  ; Et ses commandements ne sont pas pénibles, car tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde  ; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi  ».
 
Plus notre relation avec Dieu est forte, et plus notre désir de lui être agréable nous conduit à veiller sur notre conduite. 
 
Cette distinction entre la justification et la sanctification est importante car nous en avons besoin elle nous permet de tenir fermement dans notre foi. 
 
Nous sommes justifiés par le sang de Jésus  lorsque nous nous repentons et nous confessons son nom : cela nous donne de l’assurance, nous savons que nous sommes des enfants aimés du Père et que nous Lui appartenons. Sauf bien sûr si nous le renions, nous sommes conduits par Lui. 
 
La sanctification est un processus  : nous sommes en chemin. Cela veut dire que parfois, nous avons du mal mais cela ne signifie pas que nous perdons notre salut. Si nous péchons, nous nous repentons comme le dit l’apôtre Jean et nous continuons à progresser. Mais il est important de sentir que nous progressons malgré tout et que nous avançons dans notre relation avec Dieu.
 
Philippiens 2.12 nous dit  : «  Travaillons à notre salut avec crainte et tremblement  ». Et 2 Pierre 1.5 «  faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’affection fraternel et l’affection fraternel l’amour  ».  
 
Soyez bénis
Samuel
 

Classé dans : Vie chrétienne

Mots clés : sanctification, justification, péché