Dieu existe, ils l'ont rencontré !

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l'amour, le chemin vers la victoire

15 novembre 2021

Marc

Nous avons parlé lors de ma dernière intervention de la lumière et des ténèbres, et du combat entre le bien et le mal. Lorsque nous nous convertissons, nous passons des ténèbres à la lumière, nous vivons une nouvelle réalité, celle de la présence de Dieu en nous  ; Mais nous sommes dans le monde, même si nous ne sommes pas du monde, mais Dieu nous donne des armes pour combattre. Je voudrais partager aujourd’hui sur l’arme principale que Dieu nous donne. Il s’agit bien sûr de l’amour en particulier avec ce magnifique verset de Jean 3.16. 
 
Jean 3,16 Car Dieu a tellement aimé le monde, qu'Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle.
 
Ce partage fait également suite à la lecture du livre le Keneth Hagin, «  l’amour le chemin vers la victoire  ». Ce livre m’a beaucoup impressionné et je voudrais le partager avec vous en quelques mots. Je vous exhorte à lire ce livre, cela changera votre vision de la façon dont Dieu agit. 
 
 1. Dieu est amour, nous savons tous cela  : Nous connaissons tous aussi ce magnifique verset de Jean 3.16, Dieu a tellement aimé le monde. J’ai lu une fois l’histoire de ce jeune prédicateur à qui des réunions d’évangélisation avait été confiées  : le responsable demandait à son aide qui assistait aux réunions quel était le thème abordé  : le premier jour Jean 3.16  ; le deuxième jour  : Jean 3.16  ; le troisième jour  : Jean 3.16, et ainsi de suite toute la semaine, avec la foule qui se pressait. 
 
L’amour de Dieu est la chose la plus extraordinaire que nous pouvons imaginer.
1 Jean 4.16  :  «  Dieu est amour, et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui  ».1 Jean 4.10  :  «  Cet amour consiste, non point de ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés  ». Romains 5.8  :  «  Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous  ». 
 
Dieu nous aime  personnellement : 1 Jean 4.10  :  «  L’amour est de Dieu et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour  ». 1 Jean 4.7-8  : «  Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour  ».
 
Lorsque nous nous convertissons, nous recevons cet amour de la part de Dieu, car cela fait partie de sa nature, et en tant qu’enfant de Dieu, nous recevons la nature de Dieu. Bien sûr, cette nature a besoin de se développer et cela fait partie de notre responsabilité de la faire.
 
Nous nous aimons les uns les autres  : 1 Jean 4.11  :  «  Bien aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Personne n’a jamais vu Dieu  ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous et son amour est parfait en nous  ». 
Et la Parole va encore plus loin  : 1 Jean 3.14  :  «  Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort  ». L’amour que nous avons les uns pour les autres nous dit si nous sommes vraiment devenus enfants de Dieu ou si nous sommes encore dans l’illusion. 
 
 2. Que signifie aimer pour nous  : 
 
Le pardon  : Jésus dit une parole importante en Marc 11.25  :  «  Lorsque vous êtes debout, faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Mais, si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses  ». Le pardon est une condition «  sine qua non  » pour notre salut. Nous connaissons l’histoire du serviteur impitoyable, qui après avoir été pardonné a refusé lui-même de pardonner. Il a été fermement juger par le maitre. Le pardon n’est pas un sentiment, c’est une décision que nous prenons, car nous-mêmes avons été pardonnés et nous ne pouvons pas refuser de faire ce que Dieu a fait pour nous. Le manque de pardon est comme une tâche dans notre être intérieur qui pollue notre relation avec Dieu et qui l’empêche de nous bénir. 
 
Nos relations avec les autres  : nous trouvons cela dans 1 Corinthiens 13.4-7  :  «  l’amour est patient, il est plein de bonté, l’amour n’est pas envieux, l’amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit pont de l’injustice mais se réjouit de la vérité, il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout  ». Vous allez dire que cela est difficile à vivre, oui, mais comment pourrait-on exprimer cela autrement  : je crois qu’il nous faut changer notre façon de voir, ne pas être centré sur notre petite personne, mais considérer les besoins des personnes autour de nous. L’Évangile exprime cela en Matthieu 7.12  :  «  Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car cela est la loi et les prophètes  ». Et il ajoute «  Entrez par la porte étroite  ». Combien de fois nous nous vexons parce que telle personne ne nous a ignorés, regardons-nous l’autre avec envie, nous sentons nous inférieurs et pas valorisés. 
 
Il nous faut aussi être attentifs à notre langue. Vous connaissez tous cette exhortation de Jacques concernant la maitrise de notre langue. Il nous dit  : 
«  La langue, aucun homme ne peut la dompter  ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer  ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle, nous bénissons le Seigneur notre Père et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. De la bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas mes frères, qu’il en soit ainsi. La source fait-elle jaillir par la même ouverture l’eau douce et l’eau amère ? Un figuier, mes frères, peut-il produire des olives et une vigne des figues  ? De l’eau salée ne peut non plus produire de l’eau douce  ». Jacques 3.8-13.   
La troisième étape est nos relations avec ceux qui se comportent mal avec nous. Jésus a dit «  Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent  » Matthieu 5.44. 
 
 3. L’amour de Dieu  : lorsque nous lisons ces versets, nous nous disons souvent que cela est trop difficile et que nous ne pouvons pas vivre cela. Et c’est vrai que, humainement cela nous est impossible. La nature humaine ne peut accomplir de telles actions. Comment faire donc  : je vous propose de lire quelques versets dans Jean 21  : Après la résurrection de Jésus, Pierre et les autres disciples sont retournés à la pêche, ils n’ont rien pris et au matin en rentrant, il voit un homme sur la berge qui les appelle. Ils reconnaissent Jésus qui a préparé pour eux du poisson grillé et du pain.
 
Et ce fameux dialogue entre Jésus et Pierre  : «  Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu  ?  ». Lorsque Jésus pose cette question à Pierre, il utilise le mot «  agape  », c’est-à-dire une dimension très forte de l’amour. Pierre répond avec le mot «  phileo  » c’est-à-dire un amour humain, une amitié, comme cela existe dans le monde. De même lors de la seconde question de Jésus. Mais la troisième fois, Jésus emploie le même mot que Pierre, «  phileo  » et il se met au niveau de Pierre, pour l’encourager. En fait, Pierre pourra aimer d’un amour agape seulement après avoir été baptisé du Saint Esprit et donc en ayant reçu, non un amour humain, mais l’amour de Dieu lui-même, selon Romains 5.5  :  «  L’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous a été donné  ».
 
Il est donc indispensable pour chacun de nous de vivre une relation profonde et continue avec le Seigneur pour recevoir l’amour de Dieu. Et c’est aussi pour cela que nous devons veiller sur nous-mêmes pour que rien ne fasse obstacle à nos prières. S’il y a dans nos cœurs de l’amertume, du mépris, un manque de pardon, le Seigneur ne peut pas déverser en nous toute la force de son amour. Il est donc fondamental que nous nous examinions nous-mêmes, comme nous y exhorte le texte de 1 Corinthiens 11.28  :  «  Que chacun s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe  ; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur mange et bois un jugement contre lui-même  ». Soyons donc attentifs à nous-mêmes et vivons la plénitude de la vie de Dieu.
 
 4. Quels sont les bénéfices de vivre de l’amour de Dieu  ? Dans 1 Timothée 4.8, Paul nous dit  : «  la piété (la communion avec le Seigneur) est utile à tout, ayant la promesse de la présente et de celle à venir  ». Il y a donc des promesses pour la vie présente et la vie avenir. Bien sûr, nous savons que parfois vient la bénédiction, mais Dieu ne nous envoie pas le malheur. Lorsque Jésus était sur terre, il a guéri toutes les personnes malades que se sont présentées devant lui. Dieu veut nous donner  :
 
 a.i. Une bonne santé, 
 a.ii. Des ressources suffisantes pour nos besoins.  
 a.iii. Une longue vie 
 
1 Pierre 3.8-9 nous dit  : «  Soyez tous animés des mêmes pensées, et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité. Ne rendez point mal pour mal, injure pour injure  ; bénissez, au contraire, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter la bénédiction  ». La promesse de Dieu est là, pour chacun de nous. 
 
La Parole de Dieu est pleine de promesses pour nous. Les combats sont là, mais lorsque nous aimons de l’amour de Dieu, nous rencontrons le cœur même de Dieu. Le salut de ceux qui sont perdus passe par l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ. Et comme Dieu aime, nous sommes nous aussi appelés à aimer et recevoir ainsi le salut et la plénitude de la vie de Dieu pour nous-mêmes et pour ceux qui sont autour de nous. 
 
Je suis persuadé que si nous pouvons laisser l’amour de Dieu se déverser en nous et nous libérer de tout manque de pardon, de jugement, de parole vaine, jusqu’à aimer même nos ennemis, nous verrons la plénitude de Dieu nous remplir. N’ayons donc pas crainte d’examiner nos vies et demandons à Die de nous débarrasser de tout ce qui nous encombre pour recevoir toutes les promesses de Dieu, pour nous et pour nos biens aimés.