Dieu existe, ils l'ont rencontré !

le bon berger

06 décembre 2021

Marc

Nous connaissons tous le Psaume 23 qui nous dit  :  «  L’Éternel est mon berger  ». C’est l’un des textes le plus connu de la Bible, l’un des plus aimé, car nous aimons cette image de Dieu. Nous connaissons aussi le texte de Jean 10 qui nous dit que Jésus est le bon berger. 
 
Nous allons aujourd’hui parler de ce berger dont nous parle la Bible. Connaissons-nous tous les personnages de la Bible qui ont été bergers. Il en existe un certain nombre et pas les moindres. Quelques bergers cités dans la Parole  : Abel, Abraham, Isaac et Jacob, Moïse, David, Jérémie, Amos.
 
Le métier de berger n’est pas un métier facile, et souvent ceux-ci étaient méprisés. Il existait une opposition assez forte entre les bergers et les cultivateurs, comme nous le montre par exemple l’histoire de Caïn et Abel. L’un était berger, l’autre cultivateur. Et Caïn a tué son frère Abel, car son offrande a été mieux accepté par Dieu. Cette situation existe encore aujourd’hui dans certains pays, comme en Afrique. Les éleveurs Peuls n’hésitent pas à envoyer leurs troupeaux dans des champs cultivés des paysans et cela créent des animosités qui parfois produisent même des guerres. Portant au moment de la naissance de Jésus, ce sont eux cependant qui ont été avertis les premiers de la naissance d’un Sauveur, comme nous le rapporte le livre de Luc. Et aujourd’hui, en Israël, nous voyons encore des bédouins qui vivent dans leurs tentes avec leurs troupeaux. 
 
Nous connaissons tous plus ou moins le métier de berger, car dans cette région il est encore pratiqué. En quelques mots, pouvons-nous définir succinctement ce métier  : 
Il rassemble le troupeau 
Il le conduit vers les meilleurs pâturages et vers les sources d’eau
Il le protège des attaques des ennemis
Il soigne les brebis malades et celles qui sont blessées
Il prend soin des brebis et veille à la naissance des agneaux 
Il surveille son troupeau pour ne pas perdre les brebis et les agneaux. 
Il utilise ce que produisent les brebis, la laine, le lait pour que ses activités se développent et produisent un revenu
 
 Lorsque nous lisons attentivement la Parole, nous constations que de nombreux passages font allusion aux bergers. Le texte le plus connu est le merveilleux Psaume 23, mais aussi dans le Nouveau Testament le texte de Jean 10, où Jésus lui-même nous dit qu’Il est le bon berger. Mais cette image peut être aussi utilisée dans un sens négatif. L’Éternel a souvent critiqué les chefs du peuple d’Israël d’être de mauvais bergers et de ne pas prendre soin correctement du troupeau. 
 
Parfois, lorsque nous considérons cette image, certains observent que dire que nous sommes des brebis n’est pas très valorisant, car les brebis sont des animaux craintifs, pas trop capables de se débrouiller seules, ayant donc besoin d’être conduites. Elles aiment être en troupeau. Certains préfèreraient être comparer à une chèvre qui est plus indépendante, plus volontaire, mais nous connaissons tous l’histoire de la chèvre de Monsieur Seguin  : son indépendance et la volonté propre l’ont conduit à la mort, car le loup l’a mangée.
 
Mais l’avantage de la brebis est qu’elle ne détruit pas le pâturage, car en broutant elles n’arrachent pas les racines de l’herbe du champ. Cela permet donc à cette herbe de repousser pour une prochaine venue du troupeau. Par opposition une chèvre arrache les racines et mange tout ce qu’elle trouve, même les jeunes arbustes, et appauvrit le terrain sur lequel elle est venue. 
 
Vous savez que, autrefois, le peuple d’Israël formait un peuple de bergers. Abraham avait un troupeau considérable, ainsi que Isaac, Jacob. A cette époque, les gens avaient soit des troupeaux, soit ils pratiquaient le commerce, soit ils faisaient la guerre et s’enrichissaient par le pillage. Mais le peuple d’Israël était un peuple de bergers, et beaucoup d’épisodes de la Bible met en scène des bergers.
 
Nous lisons dans Genèse 46.34 cette remarque de Joseph lorsqu’il a présenté son père Jacob au Pharaon  :  «  Quand le Pharaon vous appellera et dira  : Quelle est votre occupation  ? Vous répondrez  : Tes serviteurs ont élevé des troupeaux, depuis notre jeunesse jusqu’à présent, nous et nos pères. De cette manière vous habiterez dans le pays de Gosen, car les bergers sont en abomination aux Égyptiens  ». D’une certaine façon, cet exil, si l’on peut parler ainsi, a été salutaire pour le peuple, car cela l’a empêché de se mélanger avec le peuple égyptien et de perdre ainsi sa spécificité de peuple choisi par Dieu. Ainsi la famille de Jacob est passé de soixante-dix personnes à plusieurs centaines de mille de personnes pendant les quatre cents ans de son séjour en Égypte sans se mélanger avec les Égyptiens et risquer ainsi de perdre sa foi dans le Dieu de leurs pères. 
 
Moise a aussi été berger pendant quarante ans, pour son beau-père Jethro, après avoir fui l’Égypte. Cela fut pour lui des années de formation pour se préparer à l’œuvre que Dieu voulait lui confier.
 
Et bien sûr, nous connaissons tous l’histoire de David, le dernier de sa famille, oublié de son père car il était le dernier fils, le plus petit, simple berger, dans les champs avec ses brebis. Et pourtant, David a beaucoup appris en étant ainsi berger, souvent seul, confronté aux bêtes sauvages. Cela lui permettait de découvrir Dieu au travers de la création, de le louer, et ainsi il nous a laissé ces magnifiques Psaumes, qui aujourd’hui encore sont une bénédiction pour les millions de chrétiens.  Il a aussi appris à défendre les brebis qui lui avait été confiées, comme il l’a expliqué à Saul lorsqu’il a fallu aller se battre contre Goliath. 1 Samuel 17.34-36  nous dit  : «  Ton serviteur faisait paître le troupeau de son père. Et quand un lion ou un ours venait en enlever une du troupeau, je courrais après lui, je le frappais et j’arrachais la brebis de sa gueule. S’il se dressait contre moi, je le saisissais part la gorge, je le frappais et je le tuais. C’est ainsi que ton serviteur a terrassé le lion et l’ours, et il en sera du Philistin comme l’un d’eux, car il a insulté l’armée du Dieu vivant  ».
 
David a tué ce géant Goliath qui terrifiait le peuple. Nous comprenons ainsi pourquoi il est dit que le Messie sera appelé le fils de David dans de nombreux textes, car le Messie est celui qui nous arrache des griffes de l’ennemi. David était une préfiguration de Jésus, qui est donc issu de sa descendance. Lorsque les anges ont annoncé aux bergers la naissance de Jésus, ils ont dit selon Luc 2.8-10  :  «  Un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit  : Ne craignez point  ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie  : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur  ».
 
Matthieu 21.9 nous dit  :  «  Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient  : Hosanna au Fils de David  ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur  ! Hosanna dans les lieux très hauts  ». David apparait toujours dans la généalogie de Jésus. 
 
Comme nous l’avons dit, Dieu a souvent utilisé cette image par l’intermédiaire de ses prophètes, et Il a critiqué les chefs d’Israël car ils n’étaient pas de bons bergers pour le peuple. Nous lisons en particulier dans Jérémie 50.6-7  :  «  Mon peuple était un troupeau de brebis perdues. Leurs bergers les égaraient, les faisaient errer par les montagnes  ; elles allaient des montagnes sur les collines, oubliant leur bercail. Tous ceux qui les trouvaient les dévoraient  ».
Jérémie 23.2 nous dit  aussi :  «  C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël, sur les bergers qui paissent mon peuple  : vous avez dispersés mes brebis, vous les avez chassées, vous n’en avez pas pris soin, voici je vous châtierai à cause de la méchanceté de vos actions ».
 
  Selon Jérémie 50.6, les brebis étaient  :
Perdues
Égarées
Dispersées
Errantes sur les montagnes
Oubliant leur bercail 
Dévorées par l’ennemi
 
Lorsque nous lisons de tels textes, nous ne pouvons nous empêcher de penser à l’état de beaucoup d’hommes et de femmes aujourd’hui qui subissent leurs vies sans pouvoir avoir de prises sur leurs situations, et dans la crainte de l’avenir. 
 
Mais nous savons aussi que ces mauvais bergers sont envoyés par l’ennemi qui cherche à détruire et à perdre. Esaïe 56.11 nous dit aussi  : «  Ce sont des chiens voraces, insatiables  ; ce sont des bergers qui ne savent rien comprendre  ; tous suivent leur propre voie, chacun son intérêt, jusqu’au dernier  ». 
 
Jérémie 12.10  :  «  Des bergers nombreux ravagent ma vigne, ils foulent mon champ  ; ils réduisent le champ de mes délices en un désert, en une solitude. Ils le réduisent en un désert, il est en deuil, il est désolé devant moi  ». Jérémie 23.1  :  «  Malheur aux bergers qui détruisent et dispersent le troupeau de mon pâturage dit l’Éternel  ».
 
Un texte important aussi est le texte d’Ézéchiel 34 dans lequel Dieu accuse les chefs du peuple de ne pas prendre soin des brebis. La description qui est faite est très parlante  : 
 
«  Vous avez mangé la graisse, vous vous êtes vêtus avec la laine, vous avez tué ce qui était gras  ».
«  Vous n’avez pas fortifié celle qui était faible, guéri celle qui était malade, pansé celle qui était blessée  ».
«  Vous n’avez pas ramené celle qui s’égarait, cherché celle qui était perdue, mais vous les avez dominés avec violence et avec dureté  ». 
«  Elles sont devenues la proie de toutes les bêtes des champs, elles se sont dispersées  ». 
«  Mon troupeau est errant sur les montagnes  ».
«  Mon troupeau est dispersé sur toute la surface du pays  ». 
«  Nul n’en prend souci, nul ne le cherche  ». 
 
Tout cela décrit le monde dans lequel nous vivons et les millions de personnes qui vivent dans la misère alors que d’autres s’enrichissent à leur dépend. C’est l’état du monde aujourd’hui, une minorité est toujours plus riche alors que la majorité s’appauvrit. Mais voici que tout change, car Dieu lui-même déclare  : «  C’est moi qui ferai paître mes brebis, c’est moi qui les ferai reposer, dit le Seigneur l’Éternel. Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je panserai celle qui était blessée, je fortifierai celle qui était malade  » déclare le Seigneur dans Ézéchiel 34.15-16. 
 
«  Voici le Seigneur l’Éternel vient avec puissance, et, de son bras, il commande  ; voici le salaire est avec Lui, et les rétributions le précèdent. Comme un berger, il paîtra son troupeau, et il les portera dans son sein  ; il conduira les brebis qui allaitent  » Esaïe 40.10-11.
 
Lire Jérémie 23.3-6  : «  Je rassemblerai le reste de mes brebis de tous les pays où je les ai chassées, je le ramènerai dans leur pâturage  ; elles seront fécondes et multiplieront. J’établirai sur elles des bergers qui les paîtront  ; elles n’auront plus de crainte, plus de terreur, et il n’en manquera aucune, dit l’Éternel. Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je susciterai à David un germe juste  ; il règnera en roi et prospérera, il pratiquera la justice et l’équité dans le pays. En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure  ; et voici le nom dont on l’appellera  : L’Eternel notre justice  ».  
 
Dieu lui-même intervient pour guérir son peuple et Jésus vient pour accomplir la volonté du Père en étant ce berger qui vient sauver les brebis perdues. Il déclare dans Jean 10.11  : «  Je suis le bon berger, je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père  ; et je donne ma vie pour les brebis  ». L’œuvre de Jésus est parfaite, elle nous donne la possibilité de devenir enfants de Dieu. 
Jésus, le fils de David, est devenu le bon berger. Jésus est à l’image de David. Ainsi, comme David, Jésus défend les brebis que Dieu lui donne contre les attaques de l’ennemi.
 
Ce que David a fait et expliqué à Saul lorsqu’il a fallu combattre le géant Goliath, Jésus l’accomplit aujourd’hui en venant mourir sur la croix et vaincre notre ennemi. Le prologue de Jean nous dit  :  «  Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croit en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, du non du sang, ni de la volonté de l’homme mais de Dieu  ». Jean 1.12-13. Nous sommes les brebis du Seigneur, il est notre berger. C’est aussi ce que dit Jésus dans le chapitre 10 de Jean  quand il nous dit qu’il est le bon berger et qu’il prend soin de ses brebis. Plus précisément  :  
Il ouvre la porte.
Les brebis entendent sa voix, il appelle par leur nom les brebis qui Lui appartiennent.
Il les conduit dehors vers de bons pâturages
Il marche devant elles, et les brebis le suivent car elles connaissent sa voix. 
Elles ne suivent pas un étranger, Jésus nous met en garde contre les voleurs et les brigands. 
Les brebis trouvent un bon pâturage.
Il donne la vie en abondance. 
Et il va chercher les autres brebis, celles qui ne sont pas encore entrées dans la bergerie.  
 
 
Nous pouvons aussi dire que toutes les affirmations du Psaume 23 deviennent une réalité pour nous. Souvent, nous récitons ces versets sans en prendre toute la dimension et nous nous laissons de nouveau piégés par notre ennemi qui est le mauvais berger. 
 
Quelles sont les promesses de Dieu pour nous vies  ? 
 
Je ne manquerai de rien.
Il me fait reposer.
Il me dirige.
Il restaure mon âme.
Il me conduit dans les sentiers de la justice (nous sommes justifiés par Christ). 
Je ne crains aucun mal dans la vallée de l’ombre de la mort.
Il est avec moi.
Ton bâton me rassure (le bâton de la croix). 
Il dresse une table en face de mes adversaires.
Il oint d’huile ma tête.
Ma coupe déborde.
Le bonheur et la grâce m’accompagnent tous les jours.
J’habite dans la maison de l’Éternel jusqu’à la fin de mes jours.
 
Ainsi, rappelons-nous que Jésus est notre bon berger, et que plus encore que David qui pourtant fut exemplaire, il est pour nous ce berger qui prend soin de notre vie et qu’il veut nous donner le meilleur pour nos vies. Comprenons aussi qu’Il a vaincu notre ennemi, qu’Il nous protège, et qu’Il nous conduit vers les choses les meilleures pour nous. Nous savons que nous avons un ennemi à vaincre, mais nous savons surtout que déjà, il est vaincu. Positionnons-nous comme des enfants de Dieu rachetés et vainqueurs, et ne soyons pas dans la crainte. Et lorsque nous prions, prions non avec des lamentations, mais avec l’assurance de la victoire que Jésus a remporté dans nos vies. Malheureusement, trop de chrétiens aujourd’hui vivent dans la crainte et ne mettent pas en œuvre l’autorité que Dieu leur donne en tant que fils et filles de Dieu. Nous avons un positionnement à tenir, prenons-le sans crainte, mais avec foi. Soyons comme l’aveugle Bartimé, qui entendant que Jésus était proche à crier pour le rencontrer.  
 
Après avoir lu le Psaume 23, nous pouvons nous poser la question de savoir quelle est l’affirmation de ce Psaume que nous avons du mal à vivre. Sans entrer dans les détails, nous pouvons prendre le temps de prier les uns pour les autres, chacun apportant un sujet particulier qui lui pose un problème. Et nous voulons prendre la victoire en priant ensemble. 
 
Soyez bénis
Samuel
 

Classé dans : Vie chrétienne

Mots clés : berger